Le printemps est ma saison préférée pour randonner quand les hauts sommets sont encore enneigés et que dans les prairies, les fleurs côtoient les dernières plaques de neige.
Cette ballade nous a offert une vue imprenable tout au long du parcours sur le Val d’Aran et la Maladeta côté espagnol et sur le Luchonnais et le Sauvegarde côté français.
La randonnée ne présente pas de difficultés. Le point de départ se fait du col du Portillon, côté Espagnol. Il faut compter environ 1 heure de marche à travers les bois jusqu’au col de Barèges où la chaîne de montagne surgit d’un coup offrant au randonneur une vue à couper le souffle. Le col de Barèges, ou Coth de Baretja, doit son nom au verbe occitan « Baregar » qui exprime une idée de mélange et de rencontre. En effet, le col est un lieu géographique de passage et de rencontre entre le versant français et le versant espagnol.
Ensuite on entame l’ascension « la plus pénible », c’est-à-dire la montée juqu’au pic d’Aubas (2 072 m) à travers la prairie. En effet, il n’y a pas de sentier et la pente est assez raide mais arrivés en haut, le panorama récompense nos efforts.
La suite du circuit est beaucoup plus aisée, on suit les crêtes qui serpentent entre frontières espagnole et française. En suivant, on continue jusqu’au pic espagnol dénommé Era Trona (2 087 m) avec son pin solitaire, puis on atteint le pic d’Arres (2 161 m) pour une pause déjeuner bien méritée.
Nous avons choisi de redescendre par le même chemin qu’à l’aller mais il est possible de faire une boucle. Pour les plus endurants, il est même possible de rejoindre l’Hôspice de France.
La cabane du berger du col de Barèges. En cette saison, les troupeaux étaient déjà présents dans l’estive. Le son des cloches des vaches nous a accompagné juqu’au sommet du pic d’Aubas. On a eu une petite frayeur quand un troupeau de chevaux nous a foncé dessus parce que notre chemin nous menait dans leur direction, bien que nous étions très éloignés d’eux. On pense que c’était à cause de la présence de poulains. Cette petite mésaventure nous montre bien qu’il est important de suivre les consignes et d’éviter de trop s’approcher des troupeaux en montagne.
Magnifiques photos. Les Pyrénées me manquent.
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Merci ! Je comprends, j’éprouvais la même chose quand le vivais en Normandie.
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